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Notre Filiation

    Notre enseignement est issu d’une filiation et d’une formation orientale directe entre les années 1935 - 1954, auprès des deux Instituts les plus renommés en Asie.

      Le Président Mao voulut que l’histoire de la Chine commence avec son règne, il mit en place la révolution culturelle. L’idéologie de la Révolution culturelle imposant le système collectif, collectiviste et la pensée unique. Appliquant un système politique et matérialiste se substituant à une pensée humaine et philosophique, Mao voulait interdire toute forme de cette Pensée traditionnelle.

          Comme tous les systèmes totalitaires, Mao fit brûler tous les Livres ; l’écriture fut changée (pour l’actuel PIN YIN), la pratique et l’enseignement de la médecine traditionnelle chinoise furent interdits, les Maîtres et les intellectuels ont été déportés en camps de rééducation politique.
  Fort heureusement, quelques-uns uns avaient fuit la Chine rouge dès ses débuts et se réfugièrent à Singapour, Hong Kong, en Birmanie ainsi qu’en Californie.
          Ils constituèrent des écoles d’acupuncture et de médecine chinoise dont les deux plus fameuses furent :
     
          L’Institut d’acupuncture et de médecine chinoise de Hong Kong dirigé par le Professeur Chen.
 Les principaux français qui y furent formés sont, par ordre chronologique,  C. Laville Méry,  J. Schatz,  A. Faubert, J.L. Blard).
        L’Institut d’acupuncture de Taï Peh dirigé par le Professeur Wu Weï Ping.


Les principaux français qui y furent formés sont, par ordre chronologique, C. Laville Méry, A. Lavier.
      
      Les plus grands praticiens connus en France depuis les années 1930 sont issus de ces deux Instituts. Leur avantage est la filiation ininterrompue dans la chaîne de la transmission des enseignements de Maître à élève, ou plutôt de père à fils, depuis l’antiquité.
Tous les enseignants de notre Institut appartiennent eux-mêmes à cette filiation.
      Il existe encore aujourd’hui en France des Acupuncteurs Traditionnels appartenant à cette lignée remontant à l’origine des temps car ils ont été formés par les Maîtres français issus des deux Instituts précités.


      Bien avant la période Maoïste, à partir du 16ème siècle, les jésuites sont allés en Asie et particulièrement en Chine. Ils avaient pour mission d’étudier mais surtout évangéliser les populations. Certains jésuites nous ont rapportés des informations fondamentales pour la compréhension du Taoïsme et de la Tradition Chinoise Antique.

      Comme exemples, dans son remarquable ouvrage « l’Uranographie chinoise » (1875), le Révérend Père Schlegel nous apporte de précieux renseignements archéologiques sur une antiquité des plus anciennes traces connues d’astronomie en Chine ; R.P. Gaubil nous rapporte l’utilisation du fameux triangle de Pythagore dont les règles étaient déjà expliquées au 11ème siècle avant J.C(ce triangle, dit le texte, permet de connaître les mystères et les lois universelles).

     

LA RECONQUETE DE LA CHINE


     La Chine rouge, après s’être essayée à la pratique de la médecine allopathique occidentale (modernisme oblige), s’est rendue compte, entre 1960 et 1970, du coût exorbitant des médicaments occidentaux.

      Seulement, en 70 ans de Maoïsme dont 20 ans de révolution culturelle, la Chine a perdu son patrimoine, les Maîtres ayant fuit ou étant morts en déportation.
Les familles de la campagne savaient un peu se soigner, comme les anciens, mais plus aucune école n’existait pour former de nouveaux praticiens.
Alors, ils eurent l’idée très simple d’aller chercher ce savoir là où il se trouvait.
Ainsi, dans les années 1970, des équipes de médecins chinois vinrent en Europe et, avant tout, en France. Ils rachetèrent en librairie tous les livres d’acupuncture et de nombreux ouvrages de médecine occidentale. La Chine les fit traduire en chinois afin de réapprendre cette méthode… Nous retrouvons dans les livres de massage chinois la plupart des techniques de massages et de mobilisations bien connues des kinésithérapeutes Français. Les chinois ont enrichi leurs méthodes de nombreuses techniques occidentales, inconnues d’eux auparavant, et nous laissent penser qu’il s’agit de leurs méthodes traditionnelles.
Il en va de même pour l’auriculothérapie ; les cartographies de cette réflexologie, mise en place par Nogier en France, ont été reprises et adaptées par les Chinois en s’en attribuant la paternité.
            
La Chine réapprend ainsi sa médecine ancestrale grâce à l’Europe et la France.
      
Une nouvelle génération de praticiens fut hâtivement formée ; « les médecins aux pieds nus ». Ils parcourent, à pieds bien sûr, les campagnes chinoises afin de traiter, dans chaque village, les pathologies des paysans selon une méthode totalement symptomatique. Leur formation très succincte vise à remettre sur pied le malade sans se soucier de rechercher les causes ou l’évolution des maladies et en dehors de tout concept énergétique.
En même temps, cette méthode fut introduite dans les nouveaux services d’acupuncture en milieu hospitalier. Ceci donna naissance aux actuels hôpitaux chinois spécialisés en acupuncture.
La majeure partie du système de santé chinois est fondé sur un mélange de techniques où la médecine occidentale et ses médicaments sont largement représentés aussi bien dans les hôpitaux qu’à la campagne. Cependant, ils ont des unités hospitalières et universitaires spécifiques pour former les chinois mais aussi, et peut-être surtout, les occidentaux beaucoup plus friands de cette médecine que les chinois eux-mêmes.
    Ce pays eut l’idée d’exporter sa médecine vers l’Occident très friand (alors qu’il était lui-même en train de la réapprendre).
C’est par charters entiers que, dès les années 1965, les occidentaux (français et américains surtout) allèrent en Chine « rouge » ou « blanche », l’espace d’une semaine, pour revenir munis d’un grand parchemin.
        
En même temps, la Chine voulut « prendre en main » les enseignements de l’acupuncture dans le monde entier.
      
Elle commença par envoyer des missions médicales dans tous les pays d’Afrique. Au bout de 15 ans et en l’absence de résultat, elle se tourna vers l’Europe, certainement poussée en cela par la perspective de commercialiser ses plantes sur lesquelles une hâtive réputation d’efficacité fut bâtie.

      Depuis une vingtaine d’années, la Chine exporte « son savoir » et distribue des « octrois » en investissant des occidentaux, européens et américains, de sa représentativité et les habilite à délivrer des diplômes (mais ceux-ci ne permettent pas d’exercer en Chine ! ! !).
      
Ni l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), organisme ne prenant jamais parti, ni le Parlement Européen ne les reconnaissent.
      
Ce dernier adoptera, certainement avant quelques années, des dispositions envers l’organisation des professions d’acupuncteur ou de praticien de médecine chinoise, mais les normes de celles-ci seront, sans aucun doute, européennes.


      LECTURES
     Les livres suivants s’inscrivent dans la Tradition Antique. Ils rendent compte, de manière abordable, de la pensée chinoise antique, ainsi que des fondements de sa médecine.
          « Médecine chinoise, médecine totale » de Jacques André Lavier, Editions Grasset

          « Traité didactique d’acupuncture traditionnelle »de André Faubert, Editions Trédaniel

          « La pensée chinoise » de Marcel Granet, Editions Grasset
       

Historique IEATC

Le plus ancien des organismes de formation

        I.E.A.T.C. débute en 1979 dans le cadre de la mise en place d’une organisation de la profession des acupuncteurs traditionnels français, l’ ANRPA.
Le Directeur de IEATC a été le Président fondateur de l’ ANRPA puis de la FNAT.
      
Parcours de la fondation d’I.E.A.T.C.
      
A.N.R.P.A. L’Association Nationale pour la Reconnaissance des Praticiens Acupuncteurs est créée en 1976 dans le but de regrouper les praticiens concernés afin d’organiser leur profession. Elle publie, à cet effet, le programme détaillé d’un nouveau cursus de formation en acupuncture établit sur 1.200 heures de cours, théoriques et pratiques, conforme à celui de l’Institut canadien d’acupuncture.
      
A cette occasion, la dénomination « Acupuncture Traditionnelle », jusque là inconnue, est inventée par cette association afin de marquer la différence avec la pratique, alors trop répandue, d’une acupuncture symptomatique.
      
F.N.A.T. La Fédération Nationale de l’Acupuncture Traditionnelle est créée en 1978, dans le prolongement naturel de l’A.N.R.P.A. ; organe fédéral d’administration, elle regroupe les cercles de praticiens et les écoles de formation.
    
I.F.A.T. L’Institut Français d’Acupuncture Traditionnelle est aussitôt créé au sein de la F.N.A.T.il est chargé de la direction fédérale de l’organisation des écoles afin d’établir un programme commun d’enseignement et de recherches visant à harmoniser les pratiques.
      
La F.N.A.T. et l’I.F.A.T. publient, en 1979, les nouvelles normes du programme minimum d’enseignement pour le label d’acupuncture traditionnelle :
      
Il s’agit du modèle de l’A.N.R.P.A., pris sur le modèle canadien officiellement homologué par cet état avec délivrance du 1er diplôme d’état en Occident.
        Il est homologué par la S.I.A. - Société Internationale d’Acupuncture (créée en 1946) et son Chairman international, le Docteur Jean SCHATZ.
        Il comprend une formation en 1.100 heures sur 4 ans. Ce cursus comprend 50% de formation pratique et 200 heures d’anatomie et physiologie occidentale.
        Depuis, ce programme a été adopté aux Etats Unis et en Suisse comme programme officiel des études.
      
      Lors de l’assemblée nationale à Chamarandes, ce programme est entériné par 18 écoles françaises, toutes membres de la F.N.A.T., pour le mettre en oeuvre.
      
Mais, devant la difficulté de ces écoles pour y parvenir, la F.N.A.T. et l’I.F.A.T. décident de contribuer à la création d’une nouvelle école indépendante dont l’enseignement serait le modèle français strictement conforme aux nouvelles normes fédérales et internationales.
      
I.E.T.C. L’Institut d’Energétique Traditionnelle Chinoise est créé dans ce but en 1979.
A cette occasion, la dénomination « Energétique Traditionnelle Chinoise » est inventée par cette association afin d’englober tous les principes de la médecine chinoise

          I.E.T.C. ouvre aussitôt cet enseignement sur quatre années et 1.150 heures de cours (530 heures de théorie, 440 de pratique, 180 de formation en anatomie et physiologie).

        Il est complété par des « Journées Traditionnelles » au cours desquelles de nombreuses personnalités nationales et internationales du monde de l’acupuncture, de la sinologie, de la médecine chinoise, du Tai Tchi Chiuann et du Qi Gong viennent produire des conférences.
      
      I.E.A.T.C. L’Institut d’Energétique et d’Acupuncture Traditionnelles Chinoises se substitue à l’I.E.T.C. en 1995 et change la forme d’enseignement pour la faire évoluer

          L’enseignement initial passe à quatre années et 960 heures de formation, dont plus de 50% de pratique.

        Il est complété par différents modules optionnels de post-graduats, notamment pas exemple en phyto-thérapie énergétique, psychisme, massage, etc

      Le cursus complet est de mille deux cent quatre vingt heures en quatre ans.
     Il conduit à l'attribution d'un :
      
Certificat à partir de 550 et en deça de 850 heures de formation,
        Diplôme catégorie B au-delà de 928 heures de formation dont 256h d'applications pratiques.
        Diplôme catégorie A au-delà de 960 heures de formation dont 324h d'applications pratiques.
      En deça de 550 heures, l'école ne fournit qu'une Attestation de formation.
      

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